Nos ouvrages

La violence est une force brutale qui soumet, une utilisation de la force ou de menaces à l’encontre des autres, contre un groupe, contre une communauté.
La violence institutionnelle s’exerce contre les populations par l’institution qui doit les soutenir et les protéger.
La violence des institutions est brutale, elle soumet un travailleur social et éducatif, elle contraint une association et elle conduit à la perte de sens, à l’épuisement, à la fuite, à l’abandon.
Pour se prémunir des violences exercées par les institutions, nous proposons la résistance et l’espérance : résister à l’idéologie capi­taliste et espérer en travaillant tous les jours au commun.

Construire en pédagogie sociale pourrait être défini comme étant l’art d’organiser collectivement l’émancipation sociale et politique en dehors des institutions classiques et en dehors des « murs ». De nombreux acteurs et actrices du travail social, de l’éducatif et de l’éducation populaire tentent par leurs pratiques quotidiennes de faire vivre cette pédagogie et de la développer en direction des personnes les plus précaires et fragilisées par la société capitaliste que nous connaissons aujourd’hui. Une société dans laquelle les politiques publiques néolibérales organisent elles-même la marchandisation de l’éducation, la mise en concurrence des associations du « lien social » et l’exclusion des personnes jugées comme non-adaptables à cette société dite « moderne ».

Dans cet ouvrage, composé d’une vingtaine d’articles, les auteurs questionnent, par le prisme de la pédagogie sociale, les pratiques, institutions et concepts d’un travail social qui se veut en proximité immédiate, communautaire et résolument engagé auprès des précaires, des opprimé·e·s et des exclu·e·s.

Avec les contributions de : Pierre Dugué, Laurent Ott, Mathieu Depoil, Christophe Pruvot, Gabriel Ott, Thomas Monge, Olivier Evrard.